C2.3.f. En quoi la règle 2.3 est-elle liée aux prescriptions de la convention STCW?
Comme l’OIT, l’Organisation maritime internationale (OMI) est une institution spécialisée des Nations Unies, qui coopère souvent avec la première sur des questions touchant au secteur maritime qui relèvent de leurs compétences communes. En 2010, des amendements, connus sous le nom d’«amendements de Manille», ont été apportés par l’OMI à la STCW. Ces amendements, qui sont entrés en vigueur en 2012, comportent des dispositions destinées à harmoniser les prescriptions prévues par la MLC, 2006, et celles prévues par la convention STCW. Cela signifie que les pays qui sont liés par les amendements de Manille à la convention STCW appliquent d’ores et déjà dans une certaine mesure les prescriptions de la MLC, 2006, dans ce domaine. Avec l’adoption, en 2010, des «amendements de Manille» à la convention STCW par l’OMI, les dispositions relatives au nombre minimal d’heures de repos de la MLC, 2006, et de la convention STCW, indépendamment de celles qui concernent les dérogations éventuelles, sont devenues très similaires [voir C2.3.e]. Ainsi, un État du pavillon qui ratifie la MLC, 2006, et qui est également lié par les amendements de 2010 à la convention STCW peut approuver dans ce domaine des arrangements qui sont cohérents avec les exigences de ces deux conventions.
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